Si les rue de Virson nous étaient contées…

Rue de La Rochelle

Le CD n°108 est sur le trajet de La Rochelle-Mauzé-sur-le-Mignon. Cette voie se dénommait anciennement « Grand Chemin ». Il n’y avait, alors, pas de pont dans le bourg et la route traversait le lit des cours d’eau. Les passages étaient communément appelés « passage à gué » ou « péré », noms ayant à peu près la même signification (Gué d’Aigrefeuille et Péré de Saint-Christophe).

Les ponts ont été construits aux envi¬rons de 1850 par un entrepreneur de maçonnerie d’Ardillières. Au cours de la Guerre 1939-1945, le pont situé à l’extrémité ouest du bourg a été détruit et reconstruit. Les deux autres ponts ont été refaits depuis pour élargissement de la chaussée.

Rue des Charbonniers

Actuellement CD n°113 de Virson au Gué d’Alleré. Depuis des temps fort anciens, les charbonniers de la forêt de Benon utilisaient cette voie pour acheminer le charbon de bois vers La Rochelle en passant par les gués cités plus haut. 

Auguste Gouineau 1829-1905. Cette rue part de la CD n°113 et se dirige vers la rue Notre-Dame, en passant devant l’ancienne propriété Gouineau, appartenant actuellement aux familles Deval et Bonnin. 

Auguste Gouineau a été proclamé « Bienfaiteur de la Commune » par le Conseil Municipal de Virson en 1905.

Rue Auguste Guineau

M. Gouineau avait fait un legs important au profit des pauvres de la commune. 

Un testament déposé chez un notaire et rendu public au décès de M. Gouineau stipulait : « Je lègue à l’hospice de l’hôpital de Rochefort une somme de 40 000 francs (à l’époque en or) moyennant quoi le dit hospice devra à perpétuité vêtir, loger, nourrir, soigner deux personnes vivant depuis trente ans au moins dans la commune, être âgées de 65 ans, sans ressources et choisies par le Conseil Municipal ».

Rue Pas du Clerc

Appelé également Chemin vert, se situe au nord du lotissement de la Sergenterie et au Sud du lotissement des Coteaux de Virson. Le Pas du Clerc signifiait autrefois lieu où un homme de loi venait ici pour faire payer aux paysans toutes les taxes pouvant exister ou se faire remettre des produits pour le seigneur. On peut trouver une relation directe entre « Sergenterie » et lieu où le clerc exerçait son droit de péage.

Levée de Tesson

Se situe en limite de la commune de Saint-Christophe. Ce petit chemin part de la rue de La Rochelle, suit le ruisseau anciennement appelé ruisseau des Ouchettes, et actuellement se termine par une raquette de retournement après les constructions. 
Autrefois, et on peut encore le voir sur l’ancien état des chemins de la Commune, cette levée continuait jusqu’à la ferme « noble » de Tesson et rejoignant la petite route sur la commune de Saint-Christophe en passant sur un pont existant. La partie de cette levée traversant la propriété de Tesson a été supprimée.

Et aux Haies…

Le chemin de la Croix des Oliviers

C’est une très vieille appellation puisque nous la retrouvons sur l’ancien état des chemins. Cette rue part du CD 108 et fait la séparation des communes de Bouhet et Virson. 
Elle passe devant l’ancien village appelé « le Château plat » et dont il reste encore quelques vestiges. Cette voie va rejoindre le CD 116 ou chemin de Bouhet. A une époque assez lointaine, il devait y avoir un calvaire puisque le petit carrefour allant vers « Bel Air » était appelé dans les temps anciens « La Croix » ou « la Métairie ».

Le Chemin Bas

Il part du CD108 et se dirige vers le Bois de l’Encens. C’était autrefois le chemin principal reliant Fontenayle-Comte à Meschers. Il en est de même pour le chemin de la Croix des Oliviers.

Le Chemin des Vieux Puits

Il y a 45 ans, ces vieux puits existaient encore. Ils étaient situés sur les chemins, ce qui rendait la circulation très difficile.

Cette rue part du CD 116 route de Bouhet et va rejoindre le CD 108 dit Grand Chemin et fait, en grande partie, la séparation des communes de Bouhet et Virson, ainsi que le Chemin de la Croix des Oliviers.

Le Chemin des Tisserands

Il part du CD 108 ou Grand Chemin et se termine au Chemin des Vieux Puits.

Dans les habitations en bordure de cette voie, il y avait jadis un tisserand et un forgeron.

A une époque éloignée, il y avait dans tous les villages, tisserands, tonneliers, forgerons, voire une petite épicerie.

Il est à noter qu’aux haies on retrouve une présence gallo-romaine et que plusieurs souterrains sillonnent le village.

D’après la Chronique N°42

Si vous avez des photos des rues citées, de hier ou d’aujourd’hui, merci de nous les envoyer, pour illustrer cet article.

Haut de page